Nouvelle édition du Cetim sur les technologies prioritaires en mécaniques

Global Industrie Lyon 2025 vient de fermer ses portes. Plus que jamais, le salon aura tenu ses promesses en matière de tendances et de prospective. Ainsi, le Cetim a dévoilé sa nouvelle édition des technologies prioritaires en mécaniques (TPM) 2030. Menée par le Cetim depuis plus de 25 ans, l’étude a pour objectif d’identifier des technologies incontournables et/ou impactantes à moyen terme pour les entreprises mécaniciennes. Originalité cette année : la présentation de l’étude sous forme de plan de métro !

C’est un exercice attendu des métiers et secteurs mécaniciens. Rien de mieux qu’un Global Industrie pour y présenter les résultats que le Cetim publie tous les 5 ans à travers son exercice prospectif sur les technologies prioritaires en mécaniques (TPM) 2030. L’étude comprend à la fois des briques technologiques et numériques, des outils et méthodologies innovantes, et de nouvelles sources d’approvisionnement et d’équipements. Si ces technologies diffèrent tant par leur maturité que leur niveau de déploiement, toutes ont néanmoins vocation à être largement diffusées à cette échéance. Gains en compétitivité, attractivité, innovation, respect de l’environnement, captation de nouveaux marchés…, leurs avantages sont en effet nombreux.

Passage au crible 

La méthodologie du Cetim s’est appuyée sur un groupe de travail composé d’industriels représentatifs de la diversité des métiers et secteurs mécaniciens qui a commencé par identifier 85 technologies. Ces dernières ont été triées sur la base de différents critères : transversalité, impact sur la compétitivité et la transition écologique et énergétique, maturité… 

Et, finalement, ce sont 34 TPM qui ont été retenues faisant l’objet d’une fiche descriptive, accessible depuis un QR code ou directement sur le site du Cetim. 

L’originalité de l’édition TPM 2030 réside dans sa présentation : un plan de métro avec des stations et trois grandes lignes qui s’entrecroisent… Certains industriels épingleront assurément le plan de belle dimension dans leurs bureaux. 

Le plan de métro 

1- Matériau et procédé : on y croise aussi bien la 5G industrielle que les aciers à haute résistance, les céramiques techniques, ou encore les nanoparticules considérées comme de sérieux candidats au remplacement des additifs de lubrification actuels. On peut aussi découvrir la robotique molle utilisant des matériaux flexibles et déformables, comme des élastomères, pour créer des robots ou accessoires robotisés capables de mouvements souples et adaptatifs. 

2- Transition écologique et énergétique : y figurent la décarbonation des procédés mécaniciens, les batteries sodium ion, les solutions low-tech privilégient la réparabilité, l'efficacité et la sobriété énergétiques, et l'utilisation de ressources locales.

3- Transition numérique : y paraissent la métallurgie numérique, le jumeau numérique, l’incontournable cybersécurité des composants et équipements connectés, l’IA générative et l'IA, associée à l'instrumentation qui transforme le monitoring et l'optimisation des processus industriels.

Bref, un plan de métro qui permet toujours de se repérer dans un avenir technologique toujours de plus en plus complexe.