Le SDT340 : Ultrasons pour l’intégrité électrique – Sécurité maximale et zéro interruption de service imprévue

L'électricité est le moteur de l'industrie.

Mais ses défaillances représentent la menace la plus coûteuse et la plus dangereuse pour toute opération. Dans un contexte industriel, un arrêt de production non planifié coûte en moyenne 107 000 euros par heure , et atteint des sommets vertigineux, jusqu'à 2 millions d'euros par heure dans le secteur automobile. Concernant les systèmes à haute tension, le constat est simple : une panne électrique totale coûte souvent dix fois plus cher qu'une maintenance préventive planifiée.

La majorité de ces catastrophes ont un coupable silencieux et insidieux : la décharge partielle (DP).

Un risque invisible, un impact dévastateur

Une décharge partielle (DP) est une rupture localisée de l'isolation, un « mini-court-circuit » qui ne provoque pas l'arrêt immédiat de l'équipement, mais détruit méthodiquement et progressivement ses composants internes. Ces phénomènes sont la principale cause de dégradation de l'isolation. Les statisticiens sont formels : jusqu'à 85 % des défaillances critiques et perturbatrices des équipements moyenne et haute tension sont directement liées aux dommages causés par les DP.

Ces décharges se manifestent sous trois formes distinctes, chacune générant une signature ultrasonore unique :

1. Effet corona : Rupture de l'isolation dans l'air autour des conducteurs haute tension, entraînant une dégradation progressive des surfaces.
2. Arc électrique : Décharge continue et intense, souvent localisée au niveau de contacts desserrés ou endommagés.
3. Suivi : Création d'un chemin conducteur le long de la surface de l'isolant.

Ignorer ces signes est une stratégie dangereuse qui conduit, dans le pire des cas, à un embrasement généralisé et à une défaillance catastrophique, exposant le personnel à des risques mortels et l'entreprise à des pertes de plusieurs millions de dollars.

Le SDT340 : Diagnostic non intrusif et sûr

Face à cette menace, l'inspection électrique par ultrasons avec le SDT340 constitue l'outil de détection précoce le plus sûr et le plus efficace. Un équipement électrique en bon état est silencieux ; cependant, toute décharge partielle génère un signal acoustique localisé et directionnel dans la gamme de 20 à 50 kHz . Le SDT340, équipé de son capteur aérodynamique haute performance, détecte ce bourdonnement distinct avant qu'il ne provoque une élévation de température significative ou des dommages visibles.

Le principal avantage réside dans la sécurité. L'inspection est sans contact , ce qui permet aux techniciens de surveiller à distance les tableaux électriques et les équipements sous tension, minimisant ainsi leur exposition aux environnements à haut risque.

L'avantage technologique de l'analyse PD

Les signaux de décharge partielle sont des événements ultra-transitoires, d'une durée de quelques nanosecondes à quelques microsecondes. Pour les détecter et, surtout, les analyser de manière fiable, l'instrument doit posséder une capacité d'acquisition exceptionnelle. C'est là que l'architecture technique du SDT340 offre un avantage décisif :

1. Mode Focus à 256 kHz : Le SDT340 utilise une fréquence d’échantillonnage maximale de 256 000 échantillons par seconde. Cette fréquence, exploitée par le mode propriétaire focUS, est spécifiquement optimisée pour identifier les transitoires d’impact les plus brefs. Cette haute résolution du signal (HSR) vous permet de détecter des défauts invisibles à l’œil nu, garantissant ainsi qu’aucune impulsion de décharge partielle, même la plus subtile, ne soit manquée.
2. Analyse en temps réel sur le terrain : Le grand écran couleur de 3,5 pouces du SDT340 permet aux inspecteurs de visualiser instantanément la forme d'onde temporelle (TWF) et le spectre FFT du signal capturé. Grâce aux fonctions d'agrandissement et de zoom, l'équipe peut diagnostiquer la nature du défaut sur le terrain et afficher les 10 valeurs les plus élevées du spectre afin d'identifier instantanément les fréquences dominantes.
3. Intégrité des données : Le SDT340 peut enregistrer des signaux jusqu’à 10 minutes pour des analyses complexes. Les données sont stockées sur plus de 4 Go de mémoire interne , puis analysées et visualisées grâce au logiciel de gestion Ultranalysis® Suite 3 (UAS3) . Cette chaîne de données sécurisée élimine les risques d’erreur humaine ou de perte de données, renforçant ainsi la fiabilité des alarmes.

Étude de cas : Détection de l’effet corona sur un transformateur

L'efficacité du SDT340 en milieu électrique n'est pas qu'une simple théorie. Une entreprise de services publics européenne, soucieuse d'améliorer la fiabilité de ses installations à haute tension, a intégré le SDT340 à ses procédures d'inspection.

En inspectant les orifices de ventilation et les points d'accès d'un transformateur critique, les inspecteurs ont pu détecter le signal acoustique caractéristique de l'effet corona . Ce défaut se manifestait par des chocs périodiques qui dégradaient progressivement l'isolation. Grâce à cette détection ultrasonique précoce, l'entreprise a pu programmer un nettoyage complet du transformateur, stoppant ainsi la dégradation et évitant une panne coûteuse et potentiellement catastrophique.

Conclusion : Transformer la maintenance électrique

L'intégration du SDT340 pour la détection des décharges partielles représente un investissement stratégique à retour sur investissement immédiat. En identifiant les défauts électriques dès leur apparition, les entreprises garantissent la sécurité de leurs employés, protègent des actifs de grande valeur et assurent la continuité de leur production. Le SDT340 ne se contente pas de détecter les perturbations ; il fournit les informations nécessaires pour transformer la maintenance électrique, d'une dépense réactive, en un puissant levier de rentabilité.